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Kitcisakik : une communauté à la croisée des chemins

Une vue du véhicule montrant une route enneigée entourée de sapins.
Rad est allé à la rencontre d'une communauté autochtone qui vit en forêt, dans la réserve faunique de La Vérendrye, sans accès à l'eau courante ni à l'électricité. Les Anicinapek de la place se relèvent tranquillement des sévices vécus dans leur passé et désirent raconter leur histoire. Une rencontre avec des jeunes qui décident de se reprendre en main. Tout ça dans le froid mordant de l'Abitibi.
Une vue du véhicule montrant une route enneigée entourée de sapins.

La route enneigée dans le parc de La Vérendrye.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

En route vers la communauté de Kitcisakik.

Portrait d’un Autochtone au milieu de la tempête de neige.

Notre hôte Jimmy dans la tempête sur le barrage Bourque.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

Jimmy nous attendait : il sera notre hôte pour les prochains jours. C’est lui qui nous présentera aux membres de la communauté.

Une partie de la terre des Anicinape de Kitcisakik est inondée par le barrage Bourque.

Le barrage Bourque

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

Le barrage Bourque, construit en 1949 pour réguler le niveau du réservoir Dozois, inonde une partie de la terre des Anicinapek de Kitcisakik. Leur mode de vie est chamboulé, et ils doivent reculer à l’intérieur de leurs terres.

Un sentier menant à des maisons en bois entre les grands sapins de la Vérendrye.

Le village de Kitcisakik sur les terres ancestrales en plein hiver.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

Aujourd’hui, le village se situe d’un côté de la rivière : c’est là qu’on trouve les accès aux bâtiments communs, tels qu’une école primaire, un bloc sanitaire et un centre de ressources communautaires.

Petite maison de bois rond en forêt entouré de sapin enneigés.

Différentes habitations sur les terres enneigée de Kitcisakik.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

L’organisme Architectes de l’urgence et de la coopération est venu aider la communauté, en 2008, entre autres pour construire des habitations plus adaptées aux rudes conditions hivernales.

Petite maison de bois rond en forêt entouré de sapin enneigés.

L’école Mikizicec fait partie des bâtiments communautaires sur la communauté.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

L’école Mikizicec est l’une des plus grandes réussites de Kitcisakik, selon les Anicinapek. Elle rend possible l’éducation de cycle primaire sur leurs terres ancestrales, et évite aux enfants de devoir s’exiler à Val-d’Or pour étudier.

Un autobus scolaire de la communauté de Kitcisakik.

L’autobus qui transporte les professeurs de Val d’or jusqu’à l’école Mikizicec.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

Deux heures d’autobus par jour pour enseigner et superviser des classes du primaire à l’école Mikizicec. C’est le trajet que font les enseignants de Val-d’Or, par passion pour l’enseignement... et par amour pour leurs élèves.

Deux frères autochtones anicinapek sur leur terre ancestrale.

James et Jimmy, deux frères anicinapek de Kitcisakik.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

Nous avons rencontré James, le frère de Jimmy.

Portrait d’un homme autochtone Anicinape de la communauté de Kitcisakik.

Jimmy, fier transmetteur des traditions de son peuple.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

James pratique encore la chasse et la pêche, comme le faisaient ses ancêtres. Il essaie de faire perdurer les traditions et de les transmettre à ses propres enfants.

Portrait de chiens sur les terres ancestrales de Kitcisakik.

Les meilleurs amis de l’homme.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

Portrait de chiens sur les terres ancestrales de Kitcisakik.

Les meilleurs amis de l’homme.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

Nombreux sont les meilleurs amis de l’homme sur les terres de la communauté.

Un chien s’approche de l’équipe de tournage du reportage en Abitibi.

Les chiens se promènent en liberté sur les terres de la communauté.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

Ils errent à leur guise et viennent à notre rencontre, le regard méfiant, mais le coeur ouvert à quelques caresses, et quelques pipis sur la jambe de notre vidéaste…

Un homme autochtone avec deux chiens sur un barrage qui régule le niveau de l’eau.

Jimmy, son compagnon Toga et un autre chien sur le barrage Bourque.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

La communauté se relève tranquillement des sévices subis dans les pensionnats, dont l’ombre plane encore sur son histoire. Selon Jimmy, plusieurs jeunes quittent la réserve du Lac Simon pour revenir sur leurs terres ancestrales, ici à Kitcisakik, même si les conditions de vie y sont moins faciles.

Autochtones fabriquant un capteur de rêves à la main.

James fabrique un capteur de rêves.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

L’alcoolisme a été un problème important dans la communauté par le passé. Aujourd’hui, c’est la drogue qui prend une place assez importante dans le quotidien de certains jeunes adultes. Se sortir de la dépendance, c’est le combat de plusieurs générations.

Des capteurs de rêves accrochés à la fenêtre de l’atelier d’artisanat.

Les habitants ont la possibilité de faire des capteurs de rêves à l’atelier d'artisanat.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

Un atelier d’artisanat est mis à la disposition de ceux qui désirent continuer à faire vivre l’art traditionnel des Anicinapek et le faire découvrir aux visiteurs.

Un couple d’autochtones dans l’atelier d’artisanat pour le reportage sur la communauté de Kitcisakik.

James et Dannes à l’atelier d’artisanat.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

C’est là que nous avons rencontré Dannes et son copain James, tous deux revenus à Kitcisakik après avoir passé du temps dans la réserve du Lac Simon. Ils nous disent vouloir le meilleur pour leurs enfants qui sont suivis de près par la DPJ.

Un album photo de portraits de jeunes Autochtones dans les pensionnats.

Un album de tous les comparses de pensionnat qui ont croisé la vie de Jimmy.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

Jimmy partage avec nous des souvenirs d’un passé encore bien frais dans sa mémoire.
Celui des pensionnats.

Un homme seul au milieu du lac gelé en hiver.

Notre caméraman captant la rudesse de l’hiver sur les terres de la communauté.

Photo : Radio-Canada / Sarah Babineau

Ici, l’hiver est rude et la vie aussi, mais le peuple est résilient. Pour visionner notre topo complet, c’est par là (Nouvelle fenêtre).

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